Maman, by Mimine ....
Parce que hier je suis allée faire quelques achats et que j'ai pu voir que les magasins étaient déjà tous décorés pour Noël,
Parce que Noël est une des fêtes qui me font se la rappeler à moi encore plus vivement,
Parce que même après 26 ans d'absence, elle fait toujours partie de ma vie,
Parce que ....
Parce que ....
Parce que ....
Parce que je voulais partager cette dédicace que j'ai écrit pour ma maman, avec vous ....
Certain(es) la connaissent déjà, pour les autres voilà :
Maman,
C’était un matin de juillet
Il faisait beau c’était l’été
Pourtant toi t’avais décidé
Que tout allait se terminer.
Dans le fin fond d’une pièce noire,
Tu as décidé d’en finir,
Et de stopper ta vie comme ça,
Sans te soucier des dégâts (, que tout ça aurait sur moi).
Moi, je pense à toi tous les jours
Le pire c’est ton anniversaire
Une fois par an je suis K.O.
Abattue par ce lourd fardeau.
Comment veux tu que j’vive ma vie,
Alors qu’t’as mis fin à la tienne ?
Comment veux tu que j’me construise
Avec l’esprit empli de peine ?
Mon édifice est vacillant
Comme anéanti par le manque,
Même si je n’compte plus les ans,
Qui nous séparent dorénavant.
Je donnerai c’que j’ai d’plus cher,
Pour ressentir un court instant
Ce que c’est que d’avoir une mère
Recevoir l’amour d’une maman.
Lors des nuits parsemées d’étoiles
Je t’imagine bien installée,
Sur l’une d’entre elle à m’regarder,
Et la douleur se fait plus pâle.
T’aurais pas du avoir le droit,
De me laisser sur terre sans toi,
De m’laisser affronter la vie,
Sans ta présence, sans ton appui.
Tu seras à jamais mon ange,
Bercé la haut par les nuages,
Je te reverrai dans mes songes,
Ou au détour d’un mirage.
J’me surprends à imaginer,
Qu’un jour tout ça va s’arrêter,
Qu’à ma porte tu vas frapper,
Ou que je vais me réveiller.
J’aimerai te serrer contre moi,
Et te montrer que je suis là,
Que j’ai toujours besoin de toi
Et que tu ne dois pas faire ça.
Mais c’est trop tard le mal est fait
Il ne me reste qu'à accepter,
Vivre ma vie du mieux qu’je peux,
Séchant les larmes de mes yeux.
C'était Mimine version poète ... et la vie continue, malgré tout !
Beusouilles ma basse cour
Mimine